Amérique du sud, carnet de route 11
du samedi 27 au mardi 30
Au fur et à mesure que nous approchons de Buenos Aires le trafic s'intensifie.Nous prenons l'autoroute pour les derniers kms. A l'un des rares péages dont les motos ne sont pas exonérées j'attends sagement mon tour dans la file. Le conducteur de la voiture qui me précède me fait signe de passer (?)... Je m'avance jusqu'à la cabine : l'automobiliste vient de payer pour moi !! Je le rejoins pour le remercier.C'est un passionné de moto, trés sympa. Nous sommes même invités à une parilla chez lui, mais nous sommes contraints un peu par le temps. Dommage ! En tout cas ça laisse réveur qua,d on connait les rapports auto/moto que nous vivons en France...
Fin de parcours moto après 9500 kms de routes et pistes diverses. Le sentiment de liberté qui nous accompagne depuis 36 jours s'estompe un peu dans cette megapole à l'activité débordante.
Lundi nous fuyons Buenos Aires pour emmigrer d'un coup de train de banlieur vers Tigre, sur les rives du delta du Rio de la Plata.La ville est propre,calme et à taille humaine, c'est un vrai contraste.Nous prenons la navette fluviale pour découvrir l'une des innombrables îles habitées du delta. Les maisons sur pilotis font cohabiter des architectures "coloniales" et d'autres plus populaires, en bois et tôle.Ici tous les déplacements se font en bateau et chaque maison dispose de son ponton.Autre avantage du lieu : un peu plus de fraicheur que dans la capitale.
Le dernier jour sera partagé entre shopping et visite du quartier de la Boca connu pour son équipe de foot et ses faubourgs peu recommandable.Nous ne ferons pas de "zèle" et nous contenterons des ruelles touristiques pour faire quelques clichés des maisons de tôle colorée en évitant les innombrables vendeurs de souvenirs formatés.
Fin du voyage, matériellement parlant. L'esprit continuera longtemps à divaguer.