homo mobilus

Publié le par cybertenere.over-blog.com

JPEG - 119.8 koTravailler, se nourrir, se cultiver, se soigner, apprendre et même consommer :

nos vies sont rytmées par nos déplacements, choisis ou imposés, utiles, inutiles ou futiles. Elles en sont aussi dépendantes. A tel point que la mobilité devrait être envisagée comme un sercice public, voir un droit à l'instar du droit au logement. Un Droit à la Mobilité Opposable ?

Envisager la mobilté sous cet angle permet sortir du shéma des déplacements individuels, dont la charge économique pèse inégalement sur les personnes. Cela ouvre aussi un champ de solutions innovantes intégrant l'impact environnemental qui est indissociable de la question de nos déplacements. 

 

En fait la mobilité est un noeud qui lie beaucoup de nos questionnements actuels : l'urbanisation des métropoles, la vie dans les milieux extra-urbains, le partage de nos espaces publics et de nos ressources, l'accés à l'emploi et à la culture, la consommation débridée, la croissance, la décroissance, la citoyenneté, le contrôle social des individus en oeuvre au bord de nos routes, etc ...

Même un des piliers du "vivre "ensemble" qu'est pour moi l'impôt (et la justice fiscale à réinventer) y trouve sa place : faut-il verser sa contribution pour construire des routes à bagnoles ou pour batir un service public de la mobilité ?

Accroché comme beaucoup à mon véhicule qui me procure une (fausse ?) impression de liberté, le sevrage risque d'être long. Néanmoins la discussion publique (politique) doit s'ouvrir et accepter le débat, et les citoyens accepter de faire face à leurs contradictions.

 

Publié dans Carpe diem

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article